1. Dissocier ses actions netlinking de Google
C’est la première chose qui me vient à l’esprit. Pour ne pas se faire arrêter par la police, mieux vaut éviter d’appeler le commissariat pour dire que vous n’avez rien fait. En ce qui concerne Google, il y a plusieurs manières de lui dire ce que « vous avez fait » sans vous en rendre compte. Dans sa politique de lutte contre les méchants SEO, Google a prévu de vous faire dénoncer vous-mêmes, sans que vous ne vous en rendiez compte. C’est fort !
La première façon de se dénoncer à Google est d’agir en fonction des résultats que vous obtenez. Si votre référencement s’améliore, vous accélérez le netlinking, si au contraire votre site chute dans les résultats de recherche, vous supprimez des liens par dizaines pour éviter les pénalités. Il suffit alors à Google de vous faire progresser ou chuter pour voir si vous êtes un méchant SEO ou un gentil webmaster plein de bonne volonté.
Autre façon de vous dénoncer de façon encore plus claire ? Le récent outil Google qui permet de désavouer les liens. Là, vous dites à Google « Ok, j’ai triché, pardonne-moi, je ne recommencerai plus ». Mais Google est cruel, Google ne pardonne pas aussi facilement. Pas un pincement au cœur de vous voir déposer le bilan, pas une larme devant votre détresse. Alors, comme dirait Xavier Niel, « Si vous ne réfléchissez pas, vous êtes des pigeons ».
Pour éviter de dénoncer vos actions netlinking à Google, il vous faut les dissocier des résultats obtenus. En d’autres termes, vous devez avoir une stratégie de netlinking et vous y tenir, sauf si vous êtes pénalisé. Là, c’est toute la stratégie qu’il faut remettre en cause (voir la suite de l’article).
2. Maîtriser le flux de liens entrants
Une arrivée massive de liens permet à Google d’avoir un échantillon important de liens à analyser. Il est impossible de tirer des conclusions sur un petit échantillon de données, les statisticiens vous le confirmeront. Mais un échantillon plus important révélera plus d’informations et débouchera sur quelques conclusions. En partant de cette logique, si votre netlinking n’est pas parfait, et que vous obtenez des centaines (voir des milliers) de liens en très peu de temps, le risque d’être pénalisé est élevé.
Le mieux (selon moi) est de simuler une courbe de popularité ascendante en maîtrisant son profil de liens.
3. Veiller sur son profil de liens
Si vous ne gérez pas plus de 3 sites Internet, alors vous devez connaître par cœur votre profil de liens (j’exagère à peine). C’est ce qui vous permet d’anticiper au lieu de réagir.
Autre raison de veiller sur son profil de liens, le négative SEO ! Ce n’est pas qu’une légende ! De fait, il faut garder l’œil sur vos liens entrants en effectuant des veilles pour savoir ce qui s’y passe. Évidemment, plus votre entreprise est visible (plus vous êtes riche et célèbre), plus le risque de voir vos concurrents venir chercher de noises augmente.
Dans l’optique de maîtriser le flux de liens entrants, vous aurez besoin de certains chiffres liés à cette veille : le nombre de referring domains (noms de domaines où « au moins » un lien vers votre site est présent), le nombre de liens (à ne pas confondre avec le nombre de referring domains), la répartition des adresses IP, la répartition des types de liens (sites, blogs, commentaires, forums …).
4. La nature est bien faite, il faut savoir en profiter
Mangez 5 fruits et légumes par jour !
Si cette phrase n’est qu’un slogan à destination des mangeurs de Pizza, le parallèle avec le netlinking me semble intéressant. Car dans la nature, certains liens vivent en liberté. Des liens naturels que personne n’a demandés. Et si la toile est remplie de liens créés par nous autres SEO, c’est bien autour de ces liens naturels que Google a bâti son moteur de cherche. Vous savez donc le signal qu’il va falloir envoyer à ce dernier !
Les types de sites
Si un lien éditorial, en plein milieu d’un article de qualité, sur un site de qualité, avec une promotion de qualité … Est considéré comme étant le plus efficace pour le SEO, ça ne reste qu’une partie de ce que Google doit croiser en lien avec votre site. Il devra également trouver des liens sur des forums, des commentaires, des RT sur Twitter, des partages sur Facebook, des liens dans les blogrolls … Bref, tous les types de liens que vous croisez sur la toile.
La popularité des sites
La course au Page Rank peut mener tout droit vers une pénalité Google.
Pour améliorer sa visibilité sur Google il faut obtenir des liens à partir de sites populaires, certes, mais de nombreux sites ont été pénalisés pour avoir eu un profil de liens constitué exclusivement de liens en provenance de sites très populaires. Bien entendu, mon propos n’est pas de limiter l’obtention de liens à partir de sites populaires, mais de les contrebalancer avec des liens de moins bonne qualité.
Les ancres textes
Vous souhaitez être visible sur Google avec l’expression clé « agence immobilière », obtenir des liens en utilisant uniquement cette ancre texte est une erreur à éviter. Non seulement vous devez varier les ancres en utilisant des expressions liées à votre activité, mais vous devez également utiliser des ancres sans réel intérêt, sauf celui d’envoyer le bon signal à Google. J’entends par expressions sans intérêt des urls, des « cliquez ici » ou « suivez le lien » …
Utiliser le nom de l’entreprise comme ancre texte est tout aussi important.
Soit dit en passant, respecter une étude de mots clés contenant des dizaines d’expressions autour du secteur de l’immobilier vous amènera naturellement à varier vos ancres textes.
5. Choisir soigneusement les emplacements des liens
Il faut clairement éviter les liens sur les parties communes. C’est ce qu’il y a de plus facile à détecter pour Google. Les parties communes sont le header, le footer, les sidebars … Vous pouvez en avoir quelques-uns dans un souci de variété mais ils ne doivent surtout pas être majoritaires.
Ce ne sont pas les emplacements qui manquent. A ce niveau là, la variété doit s’effectuer sur l’emplacement dans un article (au début, au milieu, en mention à la fin), sur les forums (dans un post, en tant que signature …), bref, tout ce qui rentre dans le cadre d’une utilisation naturelle du net.
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